J’aime profondément la culture musulmane.
Selon moi, aucune idéologie ne détient la vérité, aucun Dieu n’a dicté la seule et unique bonne conduite à tenir pour la simple raison que nous sommes tous divins. Du cafard à la baleine, en passant par l’homo sapiens, sans oublier les autres règnes tels que les végétaux ou les micro-organismes. Chacune de ces formes de vie sont des miracles en elles-mêmes. Nous sommes le divin, tu es divin.
Visualise un instant où tu es. Réalises-tu que tu te tiens dans un lieu, situé dans un pays, se trouvant sur un continent, appartenant à un hémisphère d’une planète faisant partie d’un système solaire perdu dans une galaxie dont nous n’avons objectivement aucune idée des limites… Tu vis au milieu d’une pluie d’étoiles. Tu fais partie d’un tout qui te dépasse largement. Tu es si petit mais tu l’oublies trop souvent. Tu te crois très important – rassure toi, moi aussi – pourtant que somme-nous à l’échelle cosmique ?
Le monde que tu perçois grâce à ta rétine limite souvent la perception d’autres mondes invisibles qu’on pourrait alors qualifier de « parallèles » : les différents flux énergétiques, les champs électromagnétiques, la télépathie et puis tout le reste, dont je n’ai même pas idée… Le reste, qui me donne le vertige si j’y pense trop.
Revenons à l’essentiel. Un paragraphe plus haut, j’essayais de te faire prendre conscience de tes piètres dimensions physiques. Tu es si petit mais bel et bien important à mes yeux. Tu es si petit, pourtant réellement indispensable sur Terre. Tu es si petit et véritablement beau, vivant, divin. Oui, c’est bien de toi dont je parle, te reconnais-tu ?
L’intention de base de mon message, celle qui m’a poussé au réveil à écrire ces quelques lignes, aboutit enfin. À l’aéroport de Marsa Alam, après avoir rejoint le troupeau des occidentaux lambda rentrant en Belgique après une semaine en Mer Rouge, je me suis rendu compte d’une caractéristique en fait évidente des Égyptiens : c’est un peuple extrêmement raffiné ! Chez eux, j’ai côtoyé le respect et l’élégance sous toutes ses formes.
Même si nul n’est parfait, même si dans leur pays – comme dans tous les pays – des hommes, et encore bien davantage des femmes, souffrent quotidiennement, je veux partager ma sincère reconnaissance à leur égard ! Merci à eux de m’avoir ouvert leur cœur et de m’avoir accueillie avec tant de générosité. Merci de m’avoir appris à aimer sans peur et sans retenue ainsi que de m’avoir donné, jour après jour, toujours plus confiance en la vie, en moi-même et au divin. Merci à l’Égypte pour cette mise en bouche de ma nouvelle vie, une vie où je prends enfin mes responsabilités en mains : celles d’être la version la plus heureuse et la plus accomplie de moi-même.
Plus que jamais, je suis convaincue qu’il n’y a qu’une direction à suivre – invisible à l’œil nu, indécodable par la science, inexplicable par l’esprit humain -, celle du cœur !
Magnifique